Un an après la cyberattaque de l'hôpital d'Armentières : une facture de 2,5 millions d'euros et des leçons à tirer

Il y a un an, le centre hospitalier d’Armentières était victime d’une cyberattaque majeure, qui a paralysé ses systèmes informatiques pendant plusieurs jours. Cette attaque, d’une ampleur sans précédent, a contraint l’hôpital à fermer ses urgences pendant 72 heures, perturbant gravement la prise en charge des patients et mettant en lumière la vulnérabilité des établissements de santé face à de telles menaces. Les services de soins ont dû être réorganisés en urgence, avec des conséquences dramatiques sur le fonctionnement quotidien de l’hôpital.

Aujourd’hui, bien que l’établissement ait réussi à retrouver son rythme habituel, grâce à un renforcement substantiel de ses infrastructures informatiques et à une formation continue du personnel, les cicatrices de cet incident demeurent. Le système informatique a été considérablement renforcé pour prévenir toute nouvelle attaque, avec des mesures de sécurité avancées mises en place. Cependant, cette cyberattaque a laissé une empreinte financière significative, estimée à 2,5 millions d’euros, représentant à la fois les coûts directs de la réparation des infrastructures, les dépenses en cybersécurité et les pertes liées à la fermeture des urgences.

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Pourquoi les systèmes informatiques hospitaliers sont-ils vulnérables aux cyberattaques ?

Les hôpitaux sont des cibles privilégiées pour les cybercriminels en raison de la nature sensible des données qu’ils détiennent et de l’importance cruciale de leurs services. Plusieurs facteurs contribuent à leur vulnérabilité :

  • Systèmes obsolètes : De nombreux établissements de santé utilisent des logiciels anciens qui ne sont plus mis à jour, laissant des failles exploitables par les attaquants.
  • Réseaux complexes : Les infrastructures informatiques hospitalières sont souvent vastes et hétérogènes, rendant difficile une sécurisation uniforme.
  • Manque de formation : Le personnel médical et administratif peut ne pas être suffisamment formé aux bonnes pratiques de cybersécurité, augmentant le risque d’erreurs humaines.

État actuel de la protection des données sensibles

Un an après l’incident d’Armentières, la question de la protection des données sensibles dans les hôpitaux reste cruciale. Hervé Pellarin, responsable de la sécurité des systèmes d’information (RSSI) du Centre hospitalier Annecy-Genevois (CHANGE) et hacker éthique, souligne que l’informatique hospitalière présente encore des failles importantes. Selon lui, une approche proactive est essentielle pour renforcer la sécurité :

  • Audits réguliers : Identifier et corriger les vulnérabilités avant qu’elles ne soient exploitées.
  • Formation continue : Sensibiliser le personnel aux menaces actuelles et aux protocoles de sécurité.
  • Mise à jour des systèmes : Assurer que tous les logiciels et matériels sont à jour et protégés contre les menaces connues.
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Vers une résilience accrue

L’expérience d’Armentières a servi de leçon pour de nombreux établissements de santé. La mise en place de plans de réponse aux incidents, l’investissement dans des technologies de sécurité avancées et la collaboration avec des experts en cybersécurité sont désormais des priorités pour prévenir de futures attaques.

En conclusion, bien que des progrès significatifs aient été réalisés depuis la cyberattaque de l’hôpital d’Armentières, la protection des systèmes informatiques hospitaliers demeure un défi constant. Une vigilance continue et des investissements soutenus sont indispensables pour garantir la sécurité des données sensibles et la continuité des soins.

Conclusion : Renforcer la cybersécurité avec DRIVELOCK

Un an après l’attaque informatique qui a frappé l’hôpital d’Armentières, il est évident que la sécurité des systèmes informatiques dans le secteur hospitalier doit être une priorité. La vulnérabilité des hôpitaux face aux cybermenaces demeure une réalité préoccupante, mais des solutions existent pour y remédier.

C’est dans ce contexte que DRIVELOCK se positionne comme une réponse efficace pour renforcer la cybersécurité des établissements de santé. Grâce à une gestion fine des accès et des protections avancées contre les menaces, il permet de sécuriser les systèmes informatiques tout en garantissant la continuité des services essentiels. Cette solution, qui s’appuie sur des technologies de pointe, offre une protection proactive contre les cyberattaques, réduisant ainsi les risques et les coûts associés aux violations de données.

L’intégration de solutions telles que DRIVELOCK est donc un investissement essentiel pour garantir non seulement la sécurité des données sensibles des patients, mais aussi la résilience des infrastructures hospitalières face aux menaces croissantes du cyberespace.

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